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Le Stade d'ERMONT fut créé en 1923 par un groupe de cheminots de la Région Parisienne sous l'impulsion de Raoul DAUTRY, alors Ingénieur en Chef de l’Entretien. L'association prend le nom de "Stade Olympique d’Ermont".

Diaporama d'anciennes photos du  stade:

   

Vue générale du stade

Arrière du stade

arrière du stade vu de la piscine

Pavillon actuel Noël Seyssen

vues du pavillon Noël Seyssen

vues du pavillon Noël Seyssen

Affluence à la piscine, aujourd'hui détruite

Les deux bassins de la piscine, aujourd'hui détruite

    

 

 

L’histoire de l’ASCAE est intimement liée à celle du stade Raoul Dautry. Avant que ce dernier ne devienne la propriété de la ville d’Ermont, elle était la seule organisation sportive utilisatrice des installations.

En 1922, à l’initiative de Raoul Dautry, alors ingénieur en chef de l’entretien à la compagnie des Chemins de fer du Nord, cette dernière fait l’acquisition d’un terrain de 2 hectares, contigu aux ateliers de réparation du matériel de chemin de fer et destiné à la pratique du sport. Les premiers utilisateurs sont les footballeurs cheminots dont le club avait pour nom « Le stade olympique d’Ermont ».

Ce terrain fut rapidement aménagé en stade omnisports. Quatre tennis furent inaugurés en 1923, puis une piste d’athlétisme et des sautoirs. Avec l’ouverture de ces installations, le club crée de nouvelles sections (tennis, athlétisme, escrime). 

1924 d’autres sections voient le jour : boules, billard, basket-ball, tir à l’arc et natation.

En 1925, la Compagnie des Archers peut inaugurer son jeu d’arc. Et c’est en 1926 que sont construits le « pavillon du stade » et divers locaux.

A cette époque, le stade d’Ermont est le meilleur ensemble sportif du secteur ouvert à tous, cheminots ou non cheminots.

En 1927, le club fusionne avec celui d’Enghien qui prendra en 1929 l’appellation de « Stade Enghien Ermont ». Cette fusion donne d’excellents résultats, tant pour le nombre de pratiquants que pour les résultats en compétition. C’est alors l’un des clubs le plus importants de la région parisienne.

De nouvelles sections sont créées : cyclisme, lutte et cricket.

Entre 1929 et 1939, le club connaît sa période la plus faste : l’équipe de football est sans conteste la meilleure de la région ; l’athlétisme rivalise avec les grands clubs de Paris, le tennis n’est pas en reste.

En 1935 commence la construction de la première piscine à ciel ouvert, un petit bain suivi l’année suivante d’un bassin de 25 mètres et d’une fosse de plongée, ce qui était à l’époque sans équivalent dans le secteur.

En 1939, la SNCF, qui s’était substituée à la Compagnie du Nord lors de la fusion des compagnies de chemins de fer et de leur nationalisation, décide de reprendre la libre disposition des installations sportives pour ses besoins propres. Elle dénonce le bail consenti à titre précaire au « Stade Enghien Ermont » pour la somme d’un franc symbolique.

Le stade change alors de physionomie et s’oriente davantage vers les activités sociales, professionnelles et de culture physique. Par ailleurs, la SNCF ouvre à proximité un centre d’apprentissage une école ménagère, tous deux utilisateurs des installations du stade. Sous l’impulsion de Marcel Defarges, les activités se développent et se diversifient avec l’organisation de stages pour les animateurs d’éducation physique de l’ensemble de la SNCF, l’ouverture d’un centre de plein air pour les enfants pendant les vacances scolaires et d’un centre d’accueil pour les échanges avec les pays étrangers. Les enfants des écoles d’Ermont continuent, comme par le passé, à utiliser le stade pour la gymnastique. Les sections sportives continuent leur existence et participent aux compétitions mais les meilleurs éléments sont partis avec le « stade Enghien Ermont ». Toutes les activités du stade sont alors gérées par les services sociaux de la SNCF et intégrées dans un ensemble social dénommé « collège d’athlètes d’Ermont ».

Petit à petit, les sections reprennent vigueur et l’association qui les regroupe prend  pour nom « association sportive des cheminots athlétics d’Ermont ». L’ASCAE se compose alors des sections football, tennis, athlétisme, cross-country, tir à l’arc, boules auxquelles viennent s’ajouter le tir à la carabine et au pistolet, la natation.

Les résultats sont beaucoup moins brillants que du temps du « stade Enghien Ermont » mais la fréquentation est en hausse ainsi que les effectifs qui oscillent entre 1200 et 1500 membres.A partir de 1943, les installations sportives se renforcent avec la création d’une salle couverte omnisports, ce qui était exceptionnel pour l’époque, puis d’un second terrain de sports destiné à l’éducation physique avec une piste et des agrès et permettant l’entraînement des jeunes footballeurs, et enfin, la construction des stands de tir à 10, 25 et 50 mètres.

En 1982, l’ASCAE comprend une section basket de 85 membres, une section boules de 22, une section football de 151, une section judo de 88, une section tennis de 588, une section tir à l’arc de 69, une section tir à la cible de 87, une section tennis de table de 44, une section gymnastique d’entretien de 67, une section échecs de 24 soit un total de 1225 sociétaires. Toutes ces disciplines s’exercent sur les installations du stade Raoul Dautry.

Toutes ces installations sportives sont gérées par les services sociaux de la SNCF jusqu’en 1985, date à laquelle elles sont transférées au comité d’entreprise que la SNCF vient de mettre en place.

Malheureusement, ces installations sont depuis plusieurs années mal entretenues. Le comité d’entreprise ne disposant pas de moyens financiers suffisants pour les remettre en état, les cède à la ville d’Ermont en 1989.

En faisant l’acquisition de cet ensemble omnisports, la commune lance une réorganisation des clubs sportifs d’Ermont. C’est ainsi que l’ASCAE voit partir le tennis, le football, le tennis de table, les boules puis le basket, soit le plus gros de ses effectifs. Il ne reste à l’ASCAE que 5 sections (judo, tir à l’arc, tir à la carabine et au pistolet, échecs et gymnastique d’entretien) et les effectifs sont passés à moins de 300.

En 1990, tout en conservant son sigle, l’association change de nom pour devenir « association sportive du collège d’athlètes d’Ermont ». Les sections utilisent toujours les installations sportives du stade Raoul Dautry mais d’autres clubs sont également utilisateurs. Dès lors, la vie de l’ASCAE ne se confond plus avec celle du stade.  

Par la suite, l’ASCAE a créé une nouvelle section pour la pratique des sports orientaux (Aïki Jutsu rebaptisé par la fédération en 2004 Yoseikan-Aïki).

Aujourd’hui l’effectif de l’ASCAE oscille entre 280 et 300 adhérents qui pratiquent les différentes activités proposées au sein de l’association.

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